Utilisant une distribution GNU/Linux, j’ai plus de 6000 applications installées, petites et grandes. Mais il en est cinq qui ont un statut particulier: celui d’être toujours ouvertes.

Mail

Le logiciel de mail est, pour tous, un des plus important. J’utilise l’excellent Sylpheed depuis des années. Ces points forts sont:

• Utilisation de maildir, c’est-à-dire que chaque mail est un fichier texte dans une arborescence de dossiers. C’est un format ouvert, dans un an, dans dix ans, avec ce logiciel ou un autre, je pourrai toujours lire mes anciens mails.
• Gestion de multiples comptes avec compte d’envoi automatique, basé par exemple sur l’adresse de réception: on répond avec l’adresse à laquelle la personne a écrite, même si l’on a plusieurs adresses.
• Colorisation de mails. Par exemple, les mails d’un groupe de personne sont tous coloriés en marron afin de les distinguer du premier coup d’oeil.
• Il lui est possible de lire les newsgroups (aka UseNet).
• Filtres manuels et bayesiens permette de traiter les mails normaux et le spam.
• Utilisation des standards: effacement de la signature lors de réponse, justification à X caractères par ligne (mais sans couper les URL longues!).
• Possibilité d’écrire un mail depuis un éditeur externe.
• Effacement des tags HTML des mails utilisant à tors ce language pour les mails.
• Intégration avec Gnome.

Web

Le browser est au pire le second par ordre d’importance. J’utilise naturellement Firefox. Son respect des standards web, sa bibliothèque d’extensions, sa bonne rapidité et ses grandes possibilités de personnalisation en font un champion.

Les extensions que j’utilise:

• Web developer
• User agent switcher
• Flashblock
• Google pagerank
• Nuke anything enhanced
• Translation panel
• GeoURL
• ShowIP
• Link toolbar
• CustomizeGoogle
• HTML validator

Fils RSS

Les fils RSS sont devenus une composante essentielle de l’internet; comment faisait-on avant? 🙂 J’utilise l’excellent Liferea pour sa rapidité, son architecture permettant des filtres inouïs et les commandes comme sources de fils. De plus, il fait un très bon, bien que très basic, aggrégateur de podcasts.

Terminal

Le terminal, c’est ce petit programme qui ouvre une fenêtre avec un curseur noir sur un fond gris. Pour qui sait le manier un peu, c’est bien plus qu’un allié. Présent sur tous les Unix^[1], il permet de lancer des applications, de renommer 10’000 fichiers en 4 secondes, de trier une liste d’adresse en en éliminant les doublons en 3 secondes, etc.

Éditeur

L’éditeur de texte, c’est un programme dans lequel on peut taper du texte. C’est un cousin de traitement de texte, mais plus orienté programmeur. En accès distant^[2], j’utilise GNU Emacs. Mais localement sur mon ordinateur, j’utilise SciTE en général, Emacs de temps en temps. Dans tous les cas, l’éditeur colorie la syntaxe selon le langage, c’est à dire qu’il mets, par exemple, les chaînes en vert, les mots-clés en rouge, les entiers en bleu, etc. Cela permet d’éviter d’oublier un guillemet par inadvertance.