Il est, depuis longtemps maintenant et principalement en europe, de bon ton d’être touché par la détresse des palestiniens dont les maisons sont détruites et les oliviers déracinés. Il est également de bon ton de fustiger Israël voire les juifs du monde entier pour la peine faites aux palestiniens[1]. Se risquer à dire que, peut-être, les palestiniens ne sont pas tout blancs et les israëliens pas tout noirs est fort mal vu dans dans bien des cercles aux idéologies parfois antinomiques. Le journaliste Luc Rosenzweig place tous ces gens dans une contrée virtuelle: la propalestine. Équivalent de la prochine et de la prosovietie des années 60-70 pour les années 2000.
Loin de dire que les gentils sont très méchants et les méchants très gentils, ce livre met notamment en perspective des faits souvent présentés liés. Par exemple: est-ce que, si Israël sortait de toute la cisjordanie et de Jerusalem-Est, les gens d’Al-Quaeda arrêteraient-ils de terroriser le monde? Si non, alors pourquoi se sert-on de l’excuse du peuple palestinien pour expliquer Al-Quaeda? L’auteur démonte ainsi certains des raccourcis populaires, entretenus par les élites de tous bords et remonte le temps sur un demi-siècle de politique et de journalisme européen.
Au final on a bien l’impression que le jour où la Palestine existera, ces gens se tourneront vers un autre combat idéologique fantasmé.
Lettre à mes amis propalestiniens sur le site de l’éditeur
Notes
[1] Et pour plein d’autres maux dont on en fait les coupables; mais ça sort du sujet traité ici.
🙂
depuis quand les médias seraient-ils neutres ? lol
"Le journaliste Luc Rosenzweig place tous ces gens dans une contrée virtuelle: la propalestine."
Tiens bizarre ya pas la proisraélie sur sa carte…