Le monde de demain…

… quoi qu’il advienne nous appartient, chantaient les NTM. Et c’est toujours vrai. Mais qu’est-ce que nous voulons dans le monde de demain? Je lisais hier, je cite de mémoire:

Gérard Depardieu est en ce moment assez remonté contre le président de la République Emmanuel Macron

Non, mais vraiment, qui cela intéresse-t-il? La mégalomanie de certains membres d’une élite largement auto-proclamée doit-elle automatiquement trouver, en face, l’avidité des masses pour les nouvelles people et leurs cortèges de vérités forfanteries ?

On a beaucoup critiqué, non sans raison, les réseaux sociaux et voici que la presse se transforme en interface entre ces réseaux sociaux et leur lectorat. Plus d’enquête, plus d’avis, juste des copier/coller de Facebook vers le journal. Ça sent le sapin car tôt ou tard, les gens vont voir qu’ils peuvent avoir les vérités quotidiennes de Gégé en direct, sur le grand ternet, sans passer par la case presse.

On a aussi celles et ceux qui gloussent sur Insta, trouvant normal de nous montrer leur vie fantasmée, érigée en exemple pour nous autre, pauvres gens abrutis, incapables de reconnaître le bien du mal, le bon du mauvais. Ils définissent le beau, le drôle et le chic. Foutaises! À chacun son beau, à chacun son drôle, c’est ça le vrai chic!

Ailleurs, ce sont d’aimables professeurs retraités qui passent du côté sombre en invectivant un peu tout le monde, via Twitter, du haut de leur tour d’ivoire qui se délite. Tenants d’un ancien monde, leur ancien monde, où certains voyaient en eux des phares, ils ne sont plus que de piteuses boussoles qui indiquent le sud. Qui donc peut-il être intéressé par les avis rageurs de ces aigris? Le monde de demain n’a pas besoin de leurs vociférations, qu’on les laisse donc en paix, ouste!

Si la crise du coronavirus peut servir, outre pour l’écologie ou le consommer local (Mais pour ces deux, j’ai malheureusement bien peu d’espoir, hélas), ce pourrait être de faire table rase de toute une cohorte de penseurs qui ne pensent à pas grand-chose sauf à eux-même. Politiciens, artistes, youtubeur ou instagrameuse, philosophe ou héros, dévissons gentiment les piédestaux. Il est vrai que notre déférence à leur égard pendant des décennies les a conforté dans ce rôle. Mais il est grand temps de nous émanciper. Au revoir! Adieu!

A propos lolz

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