Une bonne information

Qu’est-ce qu’une bonne information, une information intéressante?

Peu enclin à lire la presse locale, nationale ou internationale, je me contente de fils RSS filtrés sur des mots clés pour mon information[1].

On a tous nos médias spécialisés pour nous tenir au courant de l’actualité de nos petites marottes : informatique, chasse, tricot, etc. Mais peut-on vivre sans infos locales? Nationales? Internationales?

Peut-on vivre sans savoir

  • que tel village alentour aura finalement bien sa fête du sel
  • qu’une pelle tombée sur la chaussée fait chuter une motocycliste

Je vous le demande ?

Idem au niveau national; peut-on survivre sans savoir

  • que trente mille pratiquants sont attendus dimanche à Berne pour la 7e édition du Jour du Christ
  • que pour protéger les troupeaux, la confédération compte sur les chiens de berger

De même, peut-on vivre sans avoir eu vent de ces news :

  • Afghanistan : au moins 39 morts lors d’un mariage à Kandahar
  • Mamba vert, python, vipère aspic… ces serpents en danger

Je ne sais pas en quoi une information peut être considérée comme intéressante. Tous ces exemples sont authentiques et me paraissent des plus insignifiants. Les médias nous font-ils avaler toutes ces choses pour que l’on ait l’impression d’être informé ?

On est soi-disant dans l’époque du journalisme-citoyen[2] où chacun peut tout savoir sur tout et tous. Mais à quoi ça sert de savoir toutes ces foutues conneries, sinon à perdre du temps?

Notes

[1] J’utilise Yahoo! Pipes qui n’est pas la panacée, mais ce que j’ai trouvé de mieux jusqu’ici.

[2] Haha!

Les goûts des mondes

Si je vous dis qu’un rouleau de printemps n’a pas le même goût à Pekin qu’à Lausanne, vous allez me dire qu’il s’agit là d’une évidence. C’est juste. Mais si je vous dis qu’il en va de même pour les produits de marque?

Il n’y a même pas besoin de partir vers l’empire du milieu: certains produits sont très différents entre pays voisins. Prenez l’ovomaltine: en Suisse, il est écrit en gros dessus Sans sucre cristallisé ajouté. Achetez une boîte d’Ovo en France, cette mention ne figure pas. Et pour cause: le sucre y est le deuxième ingrédient en quantité! Wikipedia en parle sur la page anglaise du produit: Ovaltine. Tant qu’on y est, savez-vous pourquoi dans les pays de langue anglaise on l’appelle Ovaltine? Parce que le type qui a rempli la demande de marque en Angleterre en 1909 a fait une faute[1]. C’est trop con, tiens!

Certains internautes n’ont pas hésité à demander à la source: dis, Monsieur Ferrero, pourquoi le Nutella il a pas le même goût en Allemagne, en Italie ou en France? Sympa, M. Ferrero a répondu: le NUTELLA allemand est différent du NUTELLA français. La composition a été réalisée pour répondre au goût des consommateurs allemands ou français[2]

Les marques s’adaptent aux goûts locaux, n’allez pas croire que c’est désintéressé.

Notes

[1] C’est la version retenue par Wikipedia; j’ai la flemme de creuser.

[2] Chapitre 4

Thriller!

Plus fort que Usual suspect, plus tendu que l’arc de Frère Jean, plus effrayant que Le silence des agneaux, plus stressant que La mort aux trousses:

  • Mettre dans la bouche de bébé une pleine cuillère de compote aux pommes quand, au même moment, il a une mimique qui peut faire penser à un éternuement imminent.

Jusqu’ici, j’ai eu de la chance, ma foi 🙂

Depeche Mode

Week-end chargé en concerts, ce dimanche c’était Sonia Grimm pour Zabou & maman et Depeche Mode pour papa 🙂

Bon sang… c’est la… cinquième fois que je les vois, sauf erreur. Chaque fois plus rock, Martin passe maintenant plus de morceaux à la guitare qu’aux claviers[1]

Bonne claque!

Reportage SF

Notes

[1] La version guitare de Question of time était une réelle bonne surprise

Alain Souchon

Voilà bien longtemps que je suis, de loin, la carrière d’Alain Souchon. Humour et simplicité, voilà qui résume aussi bien le bonhomme que le concert. J’en aurai loupé pas mal, des artistes, mais lui, c’est fait 🙂

J’ai 10 ans!

Voilà en effet 10 ans que je m’offrais le nom de domaine lzi.ch 10 ans que j’ai le site web, dix ans que j’ai mes adresses email @lzi.ch 10 ans que j’ai fermé les autres sites et les autres adresses email.

Et qu’est-ce que ça change, me direz-vous? Tout, naturellement. Et rien.

Rien parce que sans mon propre nom de domaine, je pourrais avoir des sites web et des adresses email.

Tout parce qu’avec le nom de domaine, tout est centralisé, rangé dans ma lolette, mon vaillant serveur à moi que j’ai. Et la fourmi est partageuse : les sites de mon frère, celui de ma mère, celui de ma belle-sœur, celui d’un ami sont hébergés sur ma lolette, dont certains directement sous lzi.ch.

Mais à part ça, à quoi sert son propre nom de domaine. À s’identifier tout d’abord. N’importe qui peut avoir facilement mes nom, prénom et adresse en cherchant qui est lzi.ch. Il sert encore à s’affranchir le plus possible des structures des FAI, plus encore quand, comme moi, on a son propre serveur. Ce qui pouvait sembler snob ou gonflé il y a 10 ans est presque la normalité de nos jours. Presque, car cette liberté a un — petit — prix. Un prix qui a considérablement baissé en 10 ans d’ailleurs : cette année ça me coûte 17.- par an; c’était près de 4 fois plus avant.

En 10 ans, lzi.ch a déménagé plusieurs fois, a connu deux lolettes, des suppressions de services, des tests et les magnifiques plantées qui vont avec.

Go ahead, my buddy!

Migration

Je suis passé de 2 PC Linux / 1 Mac à deux Macs / 1 PC Linux. Une migration assez originale et bien réussie. Si certains logiciels ne posent pas de problèmes (passer de Firefox à… Firefox!), d’autres sont plus compliquées. Mais j’ai même pu récupérer mes scripts bash, mes années de mails reçus/envoyés et la disponibilité de VirtualBox me permet d’avoir toujours une machine Linux dans mon Mac.

Il y a quand même des logiciels que j’ai dû abandonner pour d’autres. Le lecteur RSS par exemple : adieu Liferea sur Linux, bonjour Vienna sur Mac. Vienna est un logiciel libre et contient à peu près tout ce que j’utilisais dans Liferea. Il manque juste le filtrage des fils RSS, mais comme la source d’un fil peut être un fichier local, il est assez simple d’utiliser wget pour prendre le fil, le traiter avec bash puis de le sortir dans un fichier que Vienna pourra ouvrir. Un outil pour chaque tâche. Sinon, certaines commandes Unix sont en version BSD dans le Mac au lieu des versions GNU dans Linux. Pas de quoi fouetter un chat, mais quelques habitudes à revoir (Par exemple, ps auxf retourne une erreur à cause du f, faut que je me le mette en tête!). Reste à installer quelques trucs comme ClamxAV, ffmpeg et trouver quelques outils manquants (meld, tomboy, pdf shuffler ou verbiste). Enfin, X-Plane9, le simulateur de vol, est bien à l’aise avec la 9400M, ce qui permet de jolis voyages autour du monde.

Cerise sur le gâteau, le Mac fait moins de bruit que le barebone Shuttle et on peut le mettre en sommeil 🙂 Content.

La Bretagne à 4

Premières vacances à quatre, avec un bébé de 3 semaines on allait pas partir au Laos!

Habitant une petite maison à Concarneau, on a pas mal bougé autour. Notamment à Quimper, Brest, Lorient et le pays Bigouden.

S’il ne fallait en retenir qu’une seule chose, ce serait : la complète! La crêpe galette jambon-fromage-œuf. Délicieux. Sinon, les caramels au beurre salé sont un souvenir très agréable. Et si vous passez à Concarneau et que vous aimez les bonnes glaces, direction la ville close; une fois arrivé, entrez et achetez une glace au premier glacier à droite. Je garde un souvenir particulier du sorbet au chocolat (oui, sorbet).

Sinon, on a pu voir quelques menhirs et dolmens, deux musées, un parc de loisirs, de drôles de poissons et j’ai même pu -enfin- connaître tous les secrets de Lorient[1].

Quelques photos

Notes

[1] Il n’y en a pas beaucoup, remarque.

Double papa

Zabou est devenue ce lundi Grande sœur avec l’arrivée de Soren. La famille est désormais au complet 🙂

Une fois n’est pas coutume, je vole une idée à mes petits camarades:

Ambiance : Röyksopp, Happy up here

Adieu monsieur le Guide Suprême

Ainsi donc Monsieur Pascal Roger Couchepin s’en va, il nous quitte, il nous laisse tomber comme des vieilles merdes. Pas tellement étonnant, tant il est vrai qu’il nous a traité comme des merdes durant des années.

Mort d’Haller? Merde alors!

Je me fais un des messagers de cette phrase qu’il avait dite lui-même, espérant que c’est ce que diraient les gens le jour de sa mort.

Pour moi, il restera le serveur du resto dans bonjour l’angoisse, le fonctionnaire raciste de Je sais rien, mais je dirai tout et, surtout, Fouvreaux/Furax dans la très bonne adaptation cinématographique du génial feuilleton radio de Pierre Dac et Francis Blanche.

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